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Près de 20 ans après l'arrestation de Abdelhamid Al Daquel, sa famille apprend des autorités libyennes qu'il serait décédé en 1996. Elle n'a aucune preuve, ne peut récupérer le corps et faire procéder à une autopsie. Elle soumet le 5 mai 2009 une plainte devant le Comité des droits de l'homme.


Abdelhamid AL DAQUEL , pilote de l'armée de l'air, né en 1963 et demeurant à Beni Walid, avait été arrêté le jeudi 26 janvier 1989 vers 16 heures 30 par plusieurs agents de la sécurité intérieure (Al Amn Addakhili) à Foum Molghat près de Tarhouna.

iraqidelegation_gva30avr09Une délégation de personnalités irakiennes de divers horizons politiques a effectué une tournée en Europe, couvrant notamment Stockholm, Oslo, Bruxelles, Paris et Genève. Le but de cette tournée a été de rencontrer des représentants d'organisations internationales et d'ONG dans le but de les informer sur la situation des droits humains en Irak.

Une Observation générale du Groupe de travail sur les disparitions forcées de l'ONU assimile la disparition forcée à un crime contre l'humanité.
Le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires de l'ONU (GTDF) a adopté une Observation générale à sa 87ème session, assimilant la pratique de la disparition forcée, lorsqu'elle a un caractère systématique et généralisé, à un crime contre l'humanité.

M. Khamicen a été arrêté le 16 mars 2009 par un agent des services de la sécurité politique. La famille a pu lui rendre visite une unique fois, une semaine plus tard, mais depuis, il est détenu au secret. Il est gravement malade et il est à craindre qu'il ne subisse des tortures.
M. Amer Hashash et son frère M. Mosbah Hashash ont été arrêtés le 16 novembre 2007 par des agents du service de renseignement de la Direction générale des forces de sécurité intérieure et ont été détenus au secret pendant 3 mois durant lesquels ils ont été victimes de tortures. Transférés à la prison Roumieh, ils sont à ce jour en détention en attente de leur procès devant un tribunal militaire.
M. Abdurahmane Abdelkarim Al Junahi, qui a été détenu arbitrairement pendant 19 mois en Arabie Saoudite et transféré aux Emirats Arabes Unis le 24 novembre 2008, est emprisonné depuis plus de 150 jours au secret.
Alkarama a appris que cinq ressortissants syriens arrêtés le 3 et 4 janvier 2006 par les services de la Direction Générale des Forces de Sécurité Intérieure vont être auditionnés et probablement condamnés aujourd’hui 24 avril 2009. Il est à craindre qu’ils ne soient refoulés vers la Syrie où ils risquent la torture et la disparition forcée.
Les trois frères Al Abbab ont été arrêtés le 19 juillet 2007 par des agents de la police politique (Al-Amn Assiyassi) et ont été détenu les deux premiers mois au secret dans leurs locaux. Ils sont depuis emprisonnés sans avoir été jugés.

Alkarama a adressé le 7 avril 2009 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir auprès des autorités yéménites dans les cas de :
- M. Amir Abdallah Thabet Mohsen Al Abbab, 31 ans, employé
- M. Mouad Abdallah Thabet Mohsen Al Abbab, 24 ans, étudiant
Alkarama a été informée de l'avis 31/2008 rendu par le Groupe de travail sur la détention arbitraire en novembre 2008. Il y qualifie la détention de M. Abdel Rahman Samara d'arbitraire. Ce jeune homme de 23 ans, lors de son arrestation, est toujours détenu sans avoir été jugé et condamné.
Dr. Al Bachr, professeur à l'Université de Riyad où il réside, est détenu au secret depuis le 15 mars 2007. Depuis deux ans, mis à part une seule visite, sa famille ignore tout de son sort. Alkarama a adressé le 14 avril 2009 un appel urgent au Rapporteur spécial sur la torture et sollicité le Groupe de travail sur la détention arbitraire, leur demandant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes.
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