24 jan 2008
Alkarama for Human Rights, 24 janvier 2008
Alkarama for Human Rights a demandé au Groupe de travail sur la détention arbitraire d'intervenir en urgence dans le cas de Khellil Al Junahi, ressortissant des Emirats arabes unis, détenu illégalement depuis avril 2007 en Arabie Saoudite.
M. Khellil Abdurahmane Abdelkarim AL JUNAHI est né en 1971 à Bahreïn où réside sa famille. Il est ressortissant des Emirats arabes unis. Il réside régulièrement à Al Qassim, en Arabie saoudite où il étudie les sciences religieuses depuis plusieurs années.
Il a été arrêté par les services des renseignements généraux (Al Mabahith Al Aama) le 26 avril 2007 à l'aéroport de Riyad à son retour de Manama où il avait rendu visite à sa famille.
Pendant plus de trois mois, celle-ci n'a plus eu aucune nouvelle de lui en dépit de ses nombreuses démarches auprès du ministère de l'Intérieur saoudien. Ce n'est qu'au début du mois d'août 2007 qu'elle a reçu pour la première fois un appel téléphonique directement de M. Al Junahi, apprenant qu'il était détenu à la prison de Alicha près de Riyad.
Sa famille a entamé des démarches pour lui rendre visite et tenté de constituer un avocat pour l'assister. Elle s'est rendue au siège du ministère de l'Intérieur à Riyad pour s'enquérir de son sort mais les autorités ont refusé de l'informer en leur assurant qu'il " s'agissait seulement d'une mesure préventive " et qu'il serait bientôt libéré.
Après plusieurs mois d'attente sa famille a pu lui rendre visite mais aucun avocat n'a pu se constituer en raison de l'impossibilité d'obtenir l'accord de l'administration.
C'est à l'occasion de sa première visite à la prison de Alicha que sa famille a appris que M. AL JUNAHI avait fait l'objet de mauvais traitements et qu'il avait été accusé par les services de renseignement d'être porteur " d'idées subversives" sans qu'aucune procédure judiciaire soit cependant engagée contre lui.
Le 1er décembre 2007, les visites familiales ont été supprimées et ses proches sont depuis sans nouvelles de lui, les autorités refusant de justifier cette interdiction ou de donner une information le concernant.
Sa famille s'est alors adressée à M. le Consul des Emirats arabes unis à Riyad qui leur a promis d'effectuer des démarches auprès des autorités saoudiennes et de lui rendre visite sur son lieu de détention. Après deux semaines, ce dernier a informé les parents que les autorités saoudiennes refusent de donner suite à sa demande.
La famille de M. Junahi est aujourd'hui particulièrement inquiète par ce refus des autorités saoudiennes de les informer sur son sort et craint pour son intégrité physique et mentale puisqu'il avait déjà fait l'objet de mauvais traitements après son arrestation.
M. Junahi est incontestablement privé de sa liberté d'une manière arbitraire depuis son arrestation il y a près de 9 mois, ce qui constitue une violation grave de ses droits les plus fondamentaux. Sa détention actuelle est en effet contraire tant aux normes légales internes qu'aux normes internationales.
Alkarama demande donc en conséquence au Groupe de travail d'établir que la détention de M. Khellil Al Junahi est - au regard des critères en vigueur - arbitraire, et d'intervenir auprès du gouvernement saoudien pour lui recommander de se conformer aux principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Alkarama for Human Rights a demandé au Groupe de travail sur la détention arbitraire d'intervenir en urgence dans le cas de Khellil Al Junahi, ressortissant des Emirats arabes unis, détenu illégalement depuis avril 2007 en Arabie Saoudite.
M. Khellil Abdurahmane Abdelkarim AL JUNAHI est né en 1971 à Bahreïn où réside sa famille. Il est ressortissant des Emirats arabes unis. Il réside régulièrement à Al Qassim, en Arabie saoudite où il étudie les sciences religieuses depuis plusieurs années.
Il a été arrêté par les services des renseignements généraux (Al Mabahith Al Aama) le 26 avril 2007 à l'aéroport de Riyad à son retour de Manama où il avait rendu visite à sa famille.
Pendant plus de trois mois, celle-ci n'a plus eu aucune nouvelle de lui en dépit de ses nombreuses démarches auprès du ministère de l'Intérieur saoudien. Ce n'est qu'au début du mois d'août 2007 qu'elle a reçu pour la première fois un appel téléphonique directement de M. Al Junahi, apprenant qu'il était détenu à la prison de Alicha près de Riyad.
Sa famille a entamé des démarches pour lui rendre visite et tenté de constituer un avocat pour l'assister. Elle s'est rendue au siège du ministère de l'Intérieur à Riyad pour s'enquérir de son sort mais les autorités ont refusé de l'informer en leur assurant qu'il " s'agissait seulement d'une mesure préventive " et qu'il serait bientôt libéré.
Après plusieurs mois d'attente sa famille a pu lui rendre visite mais aucun avocat n'a pu se constituer en raison de l'impossibilité d'obtenir l'accord de l'administration.
C'est à l'occasion de sa première visite à la prison de Alicha que sa famille a appris que M. AL JUNAHI avait fait l'objet de mauvais traitements et qu'il avait été accusé par les services de renseignement d'être porteur " d'idées subversives" sans qu'aucune procédure judiciaire soit cependant engagée contre lui.
Le 1er décembre 2007, les visites familiales ont été supprimées et ses proches sont depuis sans nouvelles de lui, les autorités refusant de justifier cette interdiction ou de donner une information le concernant.
Sa famille s'est alors adressée à M. le Consul des Emirats arabes unis à Riyad qui leur a promis d'effectuer des démarches auprès des autorités saoudiennes et de lui rendre visite sur son lieu de détention. Après deux semaines, ce dernier a informé les parents que les autorités saoudiennes refusent de donner suite à sa demande.
La famille de M. Junahi est aujourd'hui particulièrement inquiète par ce refus des autorités saoudiennes de les informer sur son sort et craint pour son intégrité physique et mentale puisqu'il avait déjà fait l'objet de mauvais traitements après son arrestation.
M. Junahi est incontestablement privé de sa liberté d'une manière arbitraire depuis son arrestation il y a près de 9 mois, ce qui constitue une violation grave de ses droits les plus fondamentaux. Sa détention actuelle est en effet contraire tant aux normes légales internes qu'aux normes internationales.
Alkarama demande donc en conséquence au Groupe de travail d'établir que la détention de M. Khellil Al Junahi est - au regard des critères en vigueur - arbitraire, et d'intervenir auprès du gouvernement saoudien pour lui recommander de se conformer aux principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme.