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Cette figure emblématique de la jeunesse algérienne qui avait exprimé toute la mal vie et le désespoir de la jeunesse algérienne sur Internet et appelé au boycott des élections législatives avait été enlevée le 1er mai dernier en plein centre d'Alger par des policiers puis libéré deux jours plus tard.
Déféré devant le tribunal d'Alger le 14 juin 2012, le procureur avait alors requis trois ans d'emprisonnement ferme contre lui et 20 000 DA d'amende.
Cette condamnation qui intervient dans le contexte d'une campagne de persécution menée contre de nombreux opposants et de militants des droits de l'homme en Algérie, traduit, selon Rachid Mesli, Directeur juridique d'Alkarama, « la détermination des autorités Algériennes à exercer des représailles contre toute personne exprimant librement et pacifiquement ses opinions politiques ».