14 fév 2007
Alkarama for Human Rights, 14 février 2007
Il a été arrêté par les services de renseignements (Mabahith) à Jeddah le 2 février 2007 alors qu'il se réunissait avec 8 autres personnalités connues de la société civile saoudienne au domicile de l'un d'entre eux. Les autres personnes arrêtées sont:
- Maître Sulaiman Al-Rashoudi, avocat et militant des droits de l’homme, engagé pour la défense des détenus d’opinion en Arabie Saoudite pour lesquels il milite pour revendiquer l’organisation de procès équitables.
-Maître Essam Basrawy, avocat, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Abdulrahman Al-Shumairi, ex-professeur d’université licencié à cause de son engagement politique pour les réformes constitutionnelles.
-Abdulaziz Al-Khuraiji, docteur en médecine, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Moussa Al-Garni, professeur d’université, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Abdulrahman Sadeq Khan, académicien, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Al-Sharif Seif Al-Dine Shahine, homme d’affaires, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Mohammed Hasan Al-Qurashi, homme d’affaires, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
Toutes ces personnes ont été arrêtées avec Dr. Al-Hashimi, selon un communiqué du porte-parole du ministère de l’Intérieur, le Général Mansur Al Turki, sous le prétexte de « soutien et de financement du terrorisme », ainsi que celui « de mener des activités illicites relatives à la collecte illégale de fonds et de détournement de fonds au profit de parties suspectes ».
En réalité, ces personnes s'étaient réunies pour discuter de la constitution d’un comité pour la défense des libertés civiles et politiques et de la nécessité de réformes constitutionnelles dans le pays.
Leurs activités associatives étaient connues des autorités politiques, les militants incriminés n’ayant jamais fait mystère de leurs opinions politiques sur la question de la nécessité de réformes constitutionnelles dans le pays.
Le Dr Saud Mukhtar al-Hashimi est ainsi intervenu dans divers médias arabes pour donner son opinion sur de multiples questions relatives à la situation politique dans la région du Moyen Orient ainsi que sur sa conception des réformes.
Il lui a été demandé récemment par les autorités de ne plus s’exprimer sur la chaîne de télévision satellitaire arabe Al Jazeera en « raison de ses positions sur la question des droits de l’homme dans le monde arabe ».
Il ne fait pas de doute que les arrestations de Dr. Al-Hashimi et des autres personnes ont un caractère strictement politique et visent à leur interdire de s'exprimer pacifiquement.
L'Arabie Saoudite n'a pas ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Néanmoins, ces arrestations et la détention au secret sans procédure légale constituent une violation de la loi interne de l'Arabie saoudite et des dispositions pertinentes de la Déclaration des droits de l'homme.
Alkarama for Human Rights considère pour les raisons évoquées comme justifié de solliciter une action urgente auprès des autorités gouvernementales d'Arabie Saoudite afin de demander la libération immédiate du Dr. Saoud Mukhtar Al-Hashimi ainsi que celle des huit autres personnes sus-mentionnées.
Alkarama for Human Rights a saisi le groupe de travail sur la détention arbitraire, le Rapporteur spécial sur la torture, le rapporteur spécial sur la liberté d'expression et le Rapporteur spécial pour la promotion et la protection des droits de l'homme dans la lutte antiterroriste en raison de l'arrestation et la détention au secret du Dr Al-Hashimi et de huit autres personnalités connues de la société civile saoudienne.
Dr Saud Mukhtar AL-HASHIMI, docteur en médecine, âgé de 45 ans, est un militant pour la défense des libertés civiles et politiques et une personnalité connue du mouvement pour les réformes constitutionnelles en Arabie Saoudite.Il a été arrêté par les services de renseignements (Mabahith) à Jeddah le 2 février 2007 alors qu'il se réunissait avec 8 autres personnalités connues de la société civile saoudienne au domicile de l'un d'entre eux. Les autres personnes arrêtées sont:
- Maître Sulaiman Al-Rashoudi, avocat et militant des droits de l’homme, engagé pour la défense des détenus d’opinion en Arabie Saoudite pour lesquels il milite pour revendiquer l’organisation de procès équitables.
-Maître Essam Basrawy, avocat, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Abdulrahman Al-Shumairi, ex-professeur d’université licencié à cause de son engagement politique pour les réformes constitutionnelles.
-Abdulaziz Al-Khuraiji, docteur en médecine, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Moussa Al-Garni, professeur d’université, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Abdulrahman Sadeq Khan, académicien, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Al-Sharif Seif Al-Dine Shahine, homme d’affaires, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
-Mohammed Hasan Al-Qurashi, homme d’affaires, militant pour les libertés publiques et les réformes constitutionnelles.
Toutes ces personnes ont été arrêtées avec Dr. Al-Hashimi, selon un communiqué du porte-parole du ministère de l’Intérieur, le Général Mansur Al Turki, sous le prétexte de « soutien et de financement du terrorisme », ainsi que celui « de mener des activités illicites relatives à la collecte illégale de fonds et de détournement de fonds au profit de parties suspectes ».
En réalité, ces personnes s'étaient réunies pour discuter de la constitution d’un comité pour la défense des libertés civiles et politiques et de la nécessité de réformes constitutionnelles dans le pays.
Leurs activités associatives étaient connues des autorités politiques, les militants incriminés n’ayant jamais fait mystère de leurs opinions politiques sur la question de la nécessité de réformes constitutionnelles dans le pays.
Le Dr Saud Mukhtar al-Hashimi est ainsi intervenu dans divers médias arabes pour donner son opinion sur de multiples questions relatives à la situation politique dans la région du Moyen Orient ainsi que sur sa conception des réformes.
Il lui a été demandé récemment par les autorités de ne plus s’exprimer sur la chaîne de télévision satellitaire arabe Al Jazeera en « raison de ses positions sur la question des droits de l’homme dans le monde arabe ».
Il ne fait pas de doute que les arrestations de Dr. Al-Hashimi et des autres personnes ont un caractère strictement politique et visent à leur interdire de s'exprimer pacifiquement.
L'Arabie Saoudite n'a pas ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Néanmoins, ces arrestations et la détention au secret sans procédure légale constituent une violation de la loi interne de l'Arabie saoudite et des dispositions pertinentes de la Déclaration des droits de l'homme.
Alkarama for Human Rights considère pour les raisons évoquées comme justifié de solliciter une action urgente auprès des autorités gouvernementales d'Arabie Saoudite afin de demander la libération immédiate du Dr. Saoud Mukhtar Al-Hashimi ainsi que celle des huit autres personnes sus-mentionnées.